Bono hésite à partir en cavale contre le piratage d'albums car des gens comme lui sont «surpayés». Les richards du rock ne devraient pas demander plus d'argent mais bien se battre au nom de tous les artistes, dit-il cependant. Avant sa sortie officielle, «No Line on the Horizon», le nouvel album de U2, a fait l'objet d'une fuite. Un minimum de 445 000 exemplaires ont été téléchargés illégalement avant son arrivée en magasin, selon la firme BigChampagne, qui étudie le téléchargement dans Internet.
Le piratage irrite Bono sauf que le chanteur hésite à prendre la tête d'un vaste mouvement de protestation «parce que le monde pense que des gens comme moi sont surpayés et grassement nourris et ils n'ont pas tort», a dit l'artiste à USA Today. «Ce qui échappe au public, c'est le cachet que reçoit un auteur-compositeur», ajoute-t-il. «Les riches stars du rock ne devraient pas demander plus d'argent. Toutefois, quelqu'un devrait se battre pour ses collègues artistes parce que c'est la folie. La musique est devenue comme de l'eau qui coule du robinet alors que pour moi, elle est sacrée. Alors, oui, je suis quelque peu offensé», déplore Bono.
Internet a émasculé les artistes au lieu de les affranchir, croit-il en précisant que l'industrie du disque avait perdu des milliards de dollars. Celle-ci est laissée à elle-même d'un point de vue juridique, pense Bono. Toutefois, cette indifférence face au téléchargement illégal de musique devrait disparaître lorsque le partage d'émissions de télé ou de film deviendra aussi facile que le téléchargement de chansons, dit le chanteur: «Quelqu'un va alors appeler les flics!»
Le piratage irrite Bono sauf que le chanteur hésite à prendre la tête d'un vaste mouvement de protestation «parce que le monde pense que des gens comme moi sont surpayés et grassement nourris et ils n'ont pas tort», a dit l'artiste à USA Today. «Ce qui échappe au public, c'est le cachet que reçoit un auteur-compositeur», ajoute-t-il. «Les riches stars du rock ne devraient pas demander plus d'argent. Toutefois, quelqu'un devrait se battre pour ses collègues artistes parce que c'est la folie. La musique est devenue comme de l'eau qui coule du robinet alors que pour moi, elle est sacrée. Alors, oui, je suis quelque peu offensé», déplore Bono.
Internet a émasculé les artistes au lieu de les affranchir, croit-il en précisant que l'industrie du disque avait perdu des milliards de dollars. Celle-ci est laissée à elle-même d'un point de vue juridique, pense Bono. Toutefois, cette indifférence face au téléchargement illégal de musique devrait disparaître lorsque le partage d'émissions de télé ou de film deviendra aussi facile que le téléchargement de chansons, dit le chanteur: «Quelqu'un va alors appeler les flics!»
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