Diam's pouvait-elle seulement passer un été sans polémique ? Apparemment, non. Après ses démêlés, le mois dernier, avec un paparazzo, la voilà prise pour cible par un élu sudiste du FN.
Franchement bienvenue dans les principaux festivals nationaux (on l'a vue récemment aux Solidays, et les Francos de La Rochelle l'attendent), sa participation à celui de Solliès-Pont a été mis en cause par Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du FN et conseiller régional PACA, qui réclamait purement et simplement "l'interdiction de la venue de Diam's".
Le festival du Château, manifestation varoise qui doit également accueillir, du 15 au 18 juillet, Olivia Ruiz, la troupe de Mozart l'Opéra Rock et Dany Brillant, n'a pas tardé à réagir avec virulence, soutenant la rappeuse et réaffirmant sa présence, comme prévu.
Par voie de communiqué, les intéressés ont répliqué : "Suite à la critique notamment des paroles de la chanson "Ma France à moi", comme indique le titre, il s'agit bien de sa France à elle, la France étant le pays de la libre expression, à fortiori quand celle-ci est artistique !
Les producteurs et le porte-parole Michael Illouz, directeur de l'agence Conceptory, en charge de la promotion de la manifestation, soulignent que le Var, qui traverse actuellement une période malheureusement difficile, a d'autres réels problèmes que ce genre de polémique stérile."
La mairie de Solliès-Pont a pour sa part tenu à préciser qu'il "n'est pas dans l'intention du festival de censurer un artiste en raison de ses opinions politiques ou de sa religion". Et d'ajouter : "L'intérêt culturel et la rencontre d'un artiste avec son public sont les seuls critères qui comptent pour la direction du Festival du Château qui entend s'opposer fermement à toute forme de discrimination à l'encontre de Diam's et plus généralement du plateau d'artistes qui se produira du 15 au 18 juillet sur scène. Le Festival du Château de Solliès-Pont doit rester un moment de plaisir, de détente et ne doit pas servir les intérêts politiques de certains."
Et de conclure sur un mot de bon goût : "La programmation 2010 a été établie dans un esprit de tolérance et de respect mutuel des goûts de chacun et des libertés républicaines. Il n'appartient à personne de dicter ses choix en la matière. Il n'est de bonne musique sans mesure."
Franchement bienvenue dans les principaux festivals nationaux (on l'a vue récemment aux Solidays, et les Francos de La Rochelle l'attendent), sa participation à celui de Solliès-Pont a été mis en cause par Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du FN et conseiller régional PACA, qui réclamait purement et simplement "l'interdiction de la venue de Diam's".
Le festival du Château, manifestation varoise qui doit également accueillir, du 15 au 18 juillet, Olivia Ruiz, la troupe de Mozart l'Opéra Rock et Dany Brillant, n'a pas tardé à réagir avec virulence, soutenant la rappeuse et réaffirmant sa présence, comme prévu.
Par voie de communiqué, les intéressés ont répliqué : "Suite à la critique notamment des paroles de la chanson "Ma France à moi", comme indique le titre, il s'agit bien de sa France à elle, la France étant le pays de la libre expression, à fortiori quand celle-ci est artistique !
Les producteurs et le porte-parole Michael Illouz, directeur de l'agence Conceptory, en charge de la promotion de la manifestation, soulignent que le Var, qui traverse actuellement une période malheureusement difficile, a d'autres réels problèmes que ce genre de polémique stérile."
La mairie de Solliès-Pont a pour sa part tenu à préciser qu'il "n'est pas dans l'intention du festival de censurer un artiste en raison de ses opinions politiques ou de sa religion". Et d'ajouter : "L'intérêt culturel et la rencontre d'un artiste avec son public sont les seuls critères qui comptent pour la direction du Festival du Château qui entend s'opposer fermement à toute forme de discrimination à l'encontre de Diam's et plus généralement du plateau d'artistes qui se produira du 15 au 18 juillet sur scène. Le Festival du Château de Solliès-Pont doit rester un moment de plaisir, de détente et ne doit pas servir les intérêts politiques de certains."
Et de conclure sur un mot de bon goût : "La programmation 2010 a été établie dans un esprit de tolérance et de respect mutuel des goûts de chacun et des libertés républicaines. Il n'appartient à personne de dicter ses choix en la matière. Il n'est de bonne musique sans mesure."
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