À la fin novembre, Isabelle Boulay a lancé l'album «Chansons pour les mois d'hiver», un disque qui a pour but d'apporter un peu de réconfort et de lumière dans cette saison froide. Showbizz.net a rencontré l'interprète pour discuter de ce nouveau projet. Même si on y retrouve «Marie-Noël», chanson écrite par Robert Charlebois et Claude Gauthier, le nouvel album de la chanteuse n'est pas un disque des Fêtes. Ceux qui souhaitent y entendre «Vive le vent» et «L'Enfant au tambour» seront déçus. L'artiste à la voix chaude dit toutefois vouloir apporter un peu de chaleur et de réconfort grâce à cet opus.
Un album de réconfort
«Je voulais faire un album de chansons chaleureuses, rassurantes. J'ai commencé à penser à ce disque lorsque je suis revenue d'Europe en avril. Je trouvais que le contexte social était difficile et que les gens étaient ébranlés pour toutes sortes de raisons. Que pourrais-je faire?, me suis-je demandée. Je me suis mise à imaginer un projet qui ferait place à des chansons réconfortantes. Pendant l'été, je me suis mise à penser au titre. "Chansons pour les mois d'hiver" était tout désigné. Je voulais à la fois célébrer la saison d'hiver, qui est majestueuse et qui est un peu notre signature, à nous, les Québécois, et mettre un baume sur l'hiver que le coeur traverse parfois», explique Isabelle Boulay en entrevue dans une auberge du Vieux-Québec.
La chanteuse a beau vouloir faire du bien à son public, elle livre tout de même sur cette galette des morceaux à caractère plus triste ou dramatique. «La ballade du chien-loup», une adaptation de «Ballad of the Absent Mare» de Leonard Cohen; «Tennessee Waltz» ou «Schefferville, le dernier train» de Michel Rivard sont de bons exemples. «En même temps, on a fait ce disque dans un contexte tellement bienveillant, chaleureux, que (ça a donné vie à) un album qui se veut comme une présence, un accompagnement." Schefferville, le dernier train" est la chanson la plus dramatique, je dirais. Il y est question de la fermeture d'une mine, de la fermeture de la ville et de la vie des gens qui s'en trouve à tout jamais changée. Il y a "La ballade du chien-loup" (…) qui raconte l'histoire d'une louve qui part et qui revient après avoir couru le monde. Le chien-loup la cherche jusqu'à ce qu'elle revienne. Quand il la retrouve, il ne reconnaît pas son odeur. Il sait que c'est elle. Il la sent proche mais elle a couru le monde et connu la liberté. Pour lui, ce n'est plus la même histoire. En fait, c'est la faillite d'une histoire d'amour qui est évoquée d'une autre manière. Il y a "Hors-Saison" (Francis Cabrel) et "Déranger les pierres" (Carla Bruni et Julien Clerc) aussi mais il y a des chansons qui célèbrent des choses très positives comme "L'amitié" (Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois)», réplique Isabelle lorsqu'on lui parle du caractère plus triste de certains morceaux.
Parmi les autres titres plus lumineux évoqués par la chanteuse, on retrouve «Feignez de dormir» de Jean-Pierre Ferland, qui est «un peu une chanson de veilleuse», et «Le patineur» (Étienne Roda-Gil, Julien Clerc), qui «célèbre les joies de l'hiver avec un personnage qui est absolument magnifique». Sur «Chansons pour mois d'hiver», on retrouve la chanson titre, pièce originale composée par Steve Marin et premier extrait de l'album, ainsi que des reprises. Comment s'est effectué le choix des morceaux?
«J'avais pas mal de répertoire mais à un certain moment, j'ai eu besoin d'obtenir l'avis d'autres personnes. J'ai donc demandé Michel Bélanger, directeur des Disques Audiogram et directeur artistique de l'album, de m'aider à trouver des chansons qui lui disent quelque chose. Il m'est arrivé avec une vingtaine de titres. J'avais déjà des chansons donc j'étais certaine. (Il fallait comme critère) que ce soit des chansons qui soient réconfortantes ou qui parlent de l'hiver. Le critère principal toutefois, c'était que mon interprétation de la chanson soit crédible», explique Isabelle. En studio, l'artiste a donc enregistré 16 pièces pour en retenir onze.
Un album de réconfort
«Je voulais faire un album de chansons chaleureuses, rassurantes. J'ai commencé à penser à ce disque lorsque je suis revenue d'Europe en avril. Je trouvais que le contexte social était difficile et que les gens étaient ébranlés pour toutes sortes de raisons. Que pourrais-je faire?, me suis-je demandée. Je me suis mise à imaginer un projet qui ferait place à des chansons réconfortantes. Pendant l'été, je me suis mise à penser au titre. "Chansons pour les mois d'hiver" était tout désigné. Je voulais à la fois célébrer la saison d'hiver, qui est majestueuse et qui est un peu notre signature, à nous, les Québécois, et mettre un baume sur l'hiver que le coeur traverse parfois», explique Isabelle Boulay en entrevue dans une auberge du Vieux-Québec.
La chanteuse a beau vouloir faire du bien à son public, elle livre tout de même sur cette galette des morceaux à caractère plus triste ou dramatique. «La ballade du chien-loup», une adaptation de «Ballad of the Absent Mare» de Leonard Cohen; «Tennessee Waltz» ou «Schefferville, le dernier train» de Michel Rivard sont de bons exemples. «En même temps, on a fait ce disque dans un contexte tellement bienveillant, chaleureux, que (ça a donné vie à) un album qui se veut comme une présence, un accompagnement." Schefferville, le dernier train" est la chanson la plus dramatique, je dirais. Il y est question de la fermeture d'une mine, de la fermeture de la ville et de la vie des gens qui s'en trouve à tout jamais changée. Il y a "La ballade du chien-loup" (…) qui raconte l'histoire d'une louve qui part et qui revient après avoir couru le monde. Le chien-loup la cherche jusqu'à ce qu'elle revienne. Quand il la retrouve, il ne reconnaît pas son odeur. Il sait que c'est elle. Il la sent proche mais elle a couru le monde et connu la liberté. Pour lui, ce n'est plus la même histoire. En fait, c'est la faillite d'une histoire d'amour qui est évoquée d'une autre manière. Il y a "Hors-Saison" (Francis Cabrel) et "Déranger les pierres" (Carla Bruni et Julien Clerc) aussi mais il y a des chansons qui célèbrent des choses très positives comme "L'amitié" (Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois)», réplique Isabelle lorsqu'on lui parle du caractère plus triste de certains morceaux.
Parmi les autres titres plus lumineux évoqués par la chanteuse, on retrouve «Feignez de dormir» de Jean-Pierre Ferland, qui est «un peu une chanson de veilleuse», et «Le patineur» (Étienne Roda-Gil, Julien Clerc), qui «célèbre les joies de l'hiver avec un personnage qui est absolument magnifique». Sur «Chansons pour mois d'hiver», on retrouve la chanson titre, pièce originale composée par Steve Marin et premier extrait de l'album, ainsi que des reprises. Comment s'est effectué le choix des morceaux?
«J'avais pas mal de répertoire mais à un certain moment, j'ai eu besoin d'obtenir l'avis d'autres personnes. J'ai donc demandé Michel Bélanger, directeur des Disques Audiogram et directeur artistique de l'album, de m'aider à trouver des chansons qui lui disent quelque chose. Il m'est arrivé avec une vingtaine de titres. J'avais déjà des chansons donc j'étais certaine. (Il fallait comme critère) que ce soit des chansons qui soient réconfortantes ou qui parlent de l'hiver. Le critère principal toutefois, c'était que mon interprétation de la chanson soit crédible», explique Isabelle. En studio, l'artiste a donc enregistré 16 pièces pour en retenir onze.
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